Dès l’introduction, p.6, Nina Roos nous indique : « L’état de notre peau est la première chose que l’autre perçoit lorsqu’on s’approche. Cette analyse (souvent inconsciente) révèle bien des choses à l’interlocuteur. De notre état de santé à nos émotions, la peau nous trahit souvent en révélant une partie de notre vie. »

En effet, la peau est le siège des émotions et beaucoup d’expressions se rapportent à notre visage et notre état de santé : « tu as une petite mine », « tu as le regard éteint », « tu en fais une tête » ou d’autres expressions se rapportent à notre peau : « faire peau neuve », « se mettre dans la peau de quelqu’un », « avoir les nerfs à fleur de peau », « avoir la peau dure ».

Dans son chapitre Comment fonctionne la peau ?, l’auteur souligne que le stress entraine la production de cortisol qui fait apparaitre l’acné, une chute des cheveux, un vieillissement prématuré de la peau et peut même augmenter les maladies de peau déjà présentes. De plus, une alimentation équilibrée permet de régénérer la peau. Le cerveau est en relation étroite avec la peau car ils ont une origine embryonnaire commune et que notre état émotionnel influence notre peau et inversement.

Dans son chapitre A quoi sert la peau ?, Nina Roos présente 7 utilités de la peau. 3 sont particulièrement importante par rapport au massage et aux cinq sens : la peau est un organe de régulation thermique qui, je cite : « augmente ou limite la déperdition de chaleur selon les circonstances ». C’est aussi un organe qui communique et qui va montrer aux autres notre état, nos sentiments ou nos actions. Ensuite, c’est un organe sensoriel qui permet grâce à des capteurs de, je cite : « sentir le froid, la chaleur, la pression, la douleur, la rugosité ou la douceur ».

Il est nécessaire également de prendre soin de sa peau. C’est le propos du chapitre suivant où la dermatologue nous indique toutes les protections pour une peau saine et protégée des agressions physiques, chimiques, du soleil, du tabac, de la pollution et du froid. Elle souligne également le fait de nettoyer la peau en douceur et de la stimuler en activant la microcirculation ou en exfoliant le corps.

A la page 66, elle insiste aussi sur les sensations que la peau peut ressentir : « Être attentif à ces sensations, les vivre en pleine conscience permet de se reconnecter avec son corps dans son ensemble. […] Exercez vos talents pour trier et analyser de temps en temps toutes les informations que votre peau vous envoie. »

Ce conseil est très judicieux et permet lors d’un massage d’être plus attentif aux différents mouvements effectués sur la peau : effleurage, pressions, pétrissage, percussions, qui induisent des sensations différentes sur la peau et par conséquent des émotions lors de la prestation et qui peuvent se prolonger même après.

Dans son chapitre Se soigner en douceur, Nina Roos fait la liste de toutes les huiles végétales qui peuvent être utilisées pour traiter différentes pathologies, contre le desséchement de la peau ou l’acné par exemple. Elle parle aussi des hydrolats floraux, des huiles essentielles, des argiles et de l’aloe vera pour aider à soigner sa peau en douceur.

En conclusion, cet ouvrage est particulièrement adapté pour les personnes souffrant de problèmes de peau, pour trouver des solutions satisfaisantes pour leur métabolisme. Il permet aussi d’en découvrir davantage sur la peau en général et en particulier. Concernant les massages, l’auteur en parle également comme d’un outil pour favoriser la circulation et découvrir de nouvelles sensations.

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